samedi 28 mars 2015


Crash de l'airbus A 320 : Le co-pilote mis en cause


Deux jours après le crash de l'Airbus A320 de la compagnie aérienne Germanwings, le procureur général de Marseille, Brice Robin, a tenu une conférence de presse, jeudi 26 mars, lors de laquelle il a révélé le contenu de la boîte noire de l'avion qui a été récupérée.

Selon les premières conclusions de l'enquête, le copilote – et non le pilote comme nous l'avions indiqué dans un premier temps par erreur – a actionné les commandes pour faire descendre l'appareil : une action qui, selon M. Bobin, « ne peut être que volontaire ». Lufthansa, maison-mère de la compagnie Germanwings, a indiqué qu'elle n'avait, pour l'heure, « pas le moindre indice » sur ses motivations.

Le copilote seul dans la cabine de pilotage

Les vingt premières minutes de l'enregistrement ne révèlent rien de particulier. Ont seulement été captées des conversations anodines entre le pilote et le copilote.

Au bout d'un moment, « on entend le commandant de bord demander au copilote de prendre les commandes » de l'appareil, pour, probablement « assouvir ses besoins naturels », raconte Brice Robin. Suivent le bruit d'un siège qui recule et celui d'une porte qui se ferme. Le copilote, Andreas Lubitz, âgé de 28 ans, se retrouve alors seul dans la cabine de pilotage.

Embauché en septembre 2013 par la Germanwings, il est le moins expérimenté des deux (il comptait 630 heures de vol, contre plus de 6 000 heures pour son collègue).


C'était donc lui qui était aux commandes de l'avion lorsque ce dernier a percuté le massif de l'Estrop, entre Digne-les-Bains et Barcelonnette. A ce moment-là, le commandant de bord se trouvait hors du cockpit – et non le copilote comme nous l'avions écrit dans un premier temps sur la foi d'une source haut placée.

Une « action volontaire » pour amorcer la descente

Selon le procureur, c'est à ce moment-là, lorsque le copilote est seul dans le cockpit, « qu'il manipule les boutons du “flight monitoring system” pour actionner la descente de l'appareil », continue le procureur, précisant que « l'action ne peut être que volontaire ».

Plusieurs appels du commandant, depuis l'extérieur de la cabine, ont été enregistrés par le CVR. L'homme s'identifie, notamment via la caméra de surveillance située sur le côté de la porte. Le copilote, alors aux commandes de l'avion, ne répond pas.

Des bruits de respiration jusqu'à l'impact

La tour de contrôle de l'aéroport de Marseille a lancé de nombreux appels à l'appareil, lui réclamant notamment d'émettre un code de détresse. La tour demande également à d'autres avions de faire un relais radio pour contacter l'Airbus. Aucune réponse.

« On entend un bruit de respiration humaine à l'intérieur de la cabine jusqu'à l'impact final », précise le procureur, ce qui indique que le copilote était vivant tout au long de la descente de l'avion. Le procureur ajoute :

« Aucun message de détresse ou d'urgence n'a été reçu par les contrôleurs aériens et aucune réponse n'a été apportée à l'ensemble des appels des différents contrôleurs aériens. L'interprétation la plus plausible pour nous est que le copilote, par une abstention volontaire, a refusé d'ouvrir la porte de la cabine de pilotage au commandant de bord et a actionné le bouton commandant la perte d'altitude. »

Entre-temps, l'A320 est passé de quelque 12 000 mètres d'altitude à 2 000 mètres, la hauteur de la montagne contre laquelle il finit par s'abîmer. Des alarmes se déclenchent alors pour signifier à l'équipage la proximité du sol. « Là, on entend des coups cherchant à défoncer la porte. »

« Juste avant l'impact final, on entend le bruit de ce qui est probablement un premier impact sur un talus », précise le procureur. L'avion glissera ensuite le long de ce talus pour aller percuter la montagne à 700 km/h.

Une volonté de détruire l'avion

Cette attitude « peut être analysée comme une volonté de détruire cet avion ». Pour le moment, impossible de se prononcer sur les raisons du comportement du copilote. Le procureur a reconnu que l'hypothèse d'une volonté de se suicider de la part du copilote est « légitime ».

Crash de l'airbus A 320 : Le co-pilote mis en cause

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vendredi 27 mars 2015


100 avions, 150 000 soldats, l’Arabie saoudite envahit le Yémen pour contrer l’Iran

100 avions, 150 000 soldats, l’Arabie saoudite envahit le Yémen pour contrer l’Iran
Le roi Salman d’Arabie saoudite a réunit une coalition pour rétablir l’ancien président Hadi chassé par une révolution au Yémen. Dès la prise d’Aden par les révolutionnaires, l’Arabie saoudite a mobilisé plus de 100 000 hommes et 100 bombardiers pour attaquer le pays.
La coalition militaire conduite par l’Arabie saoudite comprend également le Bahrein, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Koweït, le Maroc, le Qatar et le Soudan (tous des monarchies membres du Conseil de coopération du Golfe plus le Soudan qui est gouverné par une branche dissidente des Frères musulmans). La coalition est soutenue politiquement par l’Égypte et le Pakistan. Les États-unis lui fournissent des renseignements satellitaires.
Bien que demandée par le président Hadi, l’intervention de l’Arabie saoudite et de ses alliés est illégale en droit international et constitue une agression.
L’intervention de l’Arabie saoudite n’a guère de sens si elle ne se poursuit pas au sol. Mais on imagine mal une invasion, après la défaite saoudienne de 2009.
Les États-unis s’étaient jusqu’ici tenus à l’écart du conflit, pensant que le pays se scinderait en deux comme durant la fin de la Guerre froide. Symboliquement, ils ont fermé leur ambassade et retiré leurs forces spéciales.
Les Houthis sont largement majoritaires par eux-mêmes. Alliés aux partisans de l’ancien président Saleh, ils n’ont pas eu de difficulté à contrôler tout le pays.
Les Houthis chiites et leurs alliés sunnites se réclament ensemble de la Révolution de l’imam Khomeiny et leur victoire a été saluée comme telle par l’Iran.
Le président Hadi est, quant à lui, soutenu à la fois par les monarchies et par al-Qaïda. Cependant, il a condamné les méga-attentats anti-chiites commis par l’Émirat islamique (Daesh).



Le « péril iranien », agité par les soutiens du président Abd Rabo Mansour Hadi face à l’avancée éclair de la milice chiite houthiste au Yémen, a eu raison des tergiversations des puissances sunnites de la région. Une coalition de dix pays, emmenée par l’Arabie saoudite, a lancé, dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 mars, une intervention militaire. Mercredi, le président Hadi avait dû fuir son refuge d’Aden, dans le sud du pays, pour une destination tenue secrète face à la progression vers le sud des combattants houthistes, déjà maîtres de la capitale Sanaa. Depuis Washington, qui a annoncé un soutien logistique et en renseignement, l’ambassadeur saoudien, Adel Al-Joubeir, a donné le coup d’envoi à une opération aérienne, « limitée par nature »« contre le coup de force des houthistes ».




L’Egypte, le Soudan et la Jordanie ont confirmé leur participation à cette coalition, qui regrouperait le Maroc, le Koweït, les Emirats arabes unis, le Qatar, le Bahreïn et le Pakistan, selon la chaîne de télévision saoudienne, Al-Arabiya. La chaîne a annoncé l’engagement de 100 avions de guerre et 150 000 soldats saoudiens. Quatre navires de la marine égyptienne ont franchi jeudi le canal de Suez en direction du Yémen pour sécuriser le golfe d'Aden, selon des responsables du canal de Suez.

L’opération fait figure de test grandeur nature pour la force militaire arabe commune, un projet que l’Egypte et l’Arabie saoudite vont soumettre au sommet annuel de la Ligue arabe qui s’ouvre samedi 28 mars à Charm El-Cheikh (Egypte). Les forces américaines, sans participer directement aux opérations, ont établi « une Cellule de planification conjointe avec l’Arabie saoudite pour coordonner le soutien américain », a précisé Bernadette Meehan, porte-parole du Conseil national de sécurité (NSC) de la Maison Blanche, qui a réitéré la nécessité de privilégier malgré tout le dialogue politique, sous égide des Nations unies.

Dans la nuit, des explosions ont retenti dans le ciel de la capitale Sanaa, sous contrôle houthiste, où les avions de la coalition ont visé le palais présidentiel, l’aéroport international, la base militaire d’Al-Douleimi et le bureau politique de la milice. Au moins 13 civils ont été tués dans des frappes contre un quartier résidentiel, selon la défense civile. Dans le sud du pays, la coalition a frappé la base aérienne d’Al-Anad, conquise par les houthistes mercredi. L’aéroport d’Aden, brièvement occupé par les houthistes, a été repris après d’intenses combats par les forces loyales au président Hadi, selon des responsables locaux. Les combattants chiites, qui ont répondu par des tirs de missiles antiaériens, ont promis, par la voix de Mohammed Al-Boukhaiti, un membre du bureau politique des houthistes, de « faire face vaillamment » à « l’agression en cours ».

 

« Démarche dangereuse »


Limitée, l’opération militaire vise à empêcher les rebelles houthistes d’utiliser les aéroports et la flotte aérienne pour attaquer Aden, où est réfugié le président Hadi, et d’autres parties du Yémen, a précisé le ministre yéménite des affaires étrangères, Riyadh Yassine. Elle « se poursuivra jusqu’à achèvement des objectifs », a-t-il ajouté. L’Egypte n’a pas exclu une offensive au sol, tandis que les forces saoudiennes ont commencé à masser des armes antiaériennes et de l’artillerie à sa frontière avec le Yémen. Cette éventualité laisse les experts sceptiques tant elle s’annonce périlleuse.
L’intervention militaire a été accueillie avec soulagement par le gouvernement Hadi, plus que jamais acculé par les forces houthistes. Ses appels répétés à une intervention militaire et à l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne n’avaient jusque-là pas été entendus. Les appels au dialogue de la communauté internationale n’ont pas davantage mis un terme aux ambitions houthistes. « Ils ont toujours choisi la voie violente », a accusé l’ambassadeur saoudien Joubeir, actant l’épuisement des efforts diplomatiques. Pour achever de convaincre ses voisins sunnites, le ministre Riyadh Yassine a agité la menace d’une prise de contrôle du Yémen par l’Iran, principal soutien des houthistes.

La rivalité entre l’Arabie saoudite sunnite et l’Iran chiite avait déjà joué dans l’intervention des armées saoudienne et émiratie auprès de leur allié bahreïni, en proie, en mars 2011, à des manifestations de la majorité chiite de la population contre la monarchie sunnite des Khalifa. Contrariée par l’influence croissante de Téhéran en Irak, au Liban, en Syrie et désormais au Yémen, l’Arabie saoudite ne peut voir l’Iran la défier dans son pré carré. Le conflit yéménite menace en effet de déborder la frontière saoudienne et de gagner la province orientale d’Ach-Charkiya, dont une partie de la population est chiite.


Fort mouvement sécessionniste dans le Sud


L’Iran s’en est tenue, jeudi, à condamner une « démarche dangereuse (…) violant les responsabilités internationales et la souveraineté nationale ». L’action militaire va « encore plus compliquer la situation, étendre la crise et faire perdre les chances d’un règlement pacifique des divergences internes au Yémen », a déclaré la porte-parole du ministère des affaires étrangères, Marzieh Afkham.

image: 


L’intervention militaire saoudienne au Yémen reste toutefois l’objet de multiples incertitudes. Les frappes aériennes pourront certes repousser les miliciens dans le centre et le sud du pays, bastions sunnites où la population leur est hostile et où ils ne contrôlent que les points stratégiques (aéroports, bases et routes). Leur impact sera en revanche plus réduit dans le nord du pays et à Sanaa, où le soutien populaire est grand. La légitimité du président Hadi dans la région d’Aden, où il est réfugié, fait aussi question : un fort mouvement sécessionniste est présent dans le sud du Yémen. L’avancée éclair des houthistes a montré la faible capacité de mobilisation du président Hadi auprès des grandes tribus sunnites, tout comme celle de l’Arabie saoudite, qui a perdu le soutien de la confédération des Hached, acquis aux Frères musulmans que Ryiad a combattus ces deux dernières années dans tout le Proche-Orient.

Toutefois, la polarisation chiite/sunnite est en train de recouvrir tous les autres clivages yéménites. Un tel scénario renforcerait les djihadistes d’Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA) et de l’Etat islamique (EI), très implantés dans certaines tribus sunnites. Autre facteur de complication : une bonne partie des forces de sécurité d’élite, indispensables à la contre-offensive sunnite, sont restées fidèles au dictateur déchu Ali Abdallah Saleh, qui a discrètement soutenu les houthistes dans un passé récent.


cliquez sur les pays pour lire les descriptifs)
- En rouge : le Yémen, qui fait face à la rébellion chiite des Houthis, et l'Arabie Saoudite, qui a mené des frappes aériennes près de Sanaa.
- En rouge transparent : les pays ayant répondu positivement à l'appel de l'Arabie Saoudite.
- En orange : l'Iran, qui dénonce les opérations menées par l'Arabie Saoudite.
- En jaune : les Etats-Unis, qui soutiennent indirectement l'Arabie Saoudite dans ses manoeuvres.

100 avions, 150 000 soldats, l’Arabie saoudite envahit le Yémen pour contrer l’Iran

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Le délinquant politique Alain Juppé déclare que « Le Coran c’est illisible » !





Peut-être parce qu’il est trop bête ! Trop stupide, trop con pour comprendre ce que des enfants de 5 ans parviennent à réaliser. Peut-être aussi parce qu’il n’est pas dans le bon paradigme et que le Coran condamne, sur chaque page, les turpitudes commises par les voyous de son espèce, les voleurs, menteurs, traîtres,… du RPR/UMP, depuis 40 ans maintenant ! C’est sûr qu’à la lecture des châtiments promis et réservés à cette engeance, il évite de l’ouvrir, le Saint Livre. Par contre, dès qu’il s’agit des constitutions d’Anderson — de la secte maçonnique –, là ça devient lisible, puisqu’il invite la mafia du GODF à une université bordelaise la semaine prochaine…
En réalité, ce qui est choquant au plus haut point, comme c’est d’ailleurs le cas de l’escroc M. Welbek, c’est qu’ils n’ont jamais pris la peine de lire le Coran et pourtant ils passent leur temps à donner leur avis dans les médias et au sein des assemblées ! C’est complètement délirant, alors que l’islam est au centre du débat public depuis au moins 10 ans ! Peut-être attend-il d’être à l’article de la mort pour le lire ou demander qu’on le lui lise…

Le délinquant politique Alain Juppé déclare que « Le Coran c’est illisible » !

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jeudi 26 mars 2015

[Enorme] L’Union Européenne en campagne contre “la propagande russe”…


Je rappelle que la “propagande”, c’est principalement cette masse de (des)information qui s’abat sur la population d’un pays par le biais de ses médias grands publics.
Et que, nos systèmes médiatiques étant ce qu’ils sont, il y a ainsi une propagande dans chaque pays, qui va la plupart du temps dans le sens du gouvernement (je vous renvoie aux travaux de Noam Chomsky).
Donc il y a évidemment une propagande russe, mais elle s’exerce surtout en Russie, sur la population russe.
Donc il y a aussi une propagande américaine, mais elle s’exerce surtout aux USA, sur la population américaine.
Donc il y a aussi une propagande péruvienne, mais elle s’exerce surtout au Pérou, sur la population péruvienne. etc.
Bref, si on croit un minimum à la Démocratie, tout un chacun se doit donc de dénoncer la propagande de SON propre pays (ce qui n’est jamais indolore…).

[Enorme] L’Union Européenne en campagne contre “la propagande russe”…

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Morts récentes de "blacks" aux mains de  la police aux États- Unis


Lors d'un point de presse, le chef de la police du comté de DeKalb Cedric Alexander a dit qu'un homme noir sans arme qui marchait nu devant un immeuble d'appartements à Atlanta a été tué par un agent de la police locale.

Morts récentes de "blacks" aux mains de la police aux États- Unis

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mercredi 25 mars 2015

AN 3 Macky au banc des accusés, alors à vous de juger.

(Nous avons volontairement éviter tout commentaire, nous limitant d'écrire que les faits et les déclarations, à chaque sénégalais de se faire son opinion sans être orienté)

Projets déclarés mais non encore tenus


  • La liaison par train rapide Dakar-Aéroport International Blaise Diagne avec des stations à Colobane, Hann, Pikine, Thiaroye, Mbao, Rufisque, Bargny et Diamniadio 
  • Le parc industriel multisectoriel   de Diamniadio, qui devra générer 23 000 emplois  directs et indirects dans sa phase pilote ; 
  • Les ouvrages hydrauliques, dont l’important programme de 300 forages ruraux, pour 552 localités, et un programme d’urgence d’hydraulique urbaine, pour mettre Dakar à l’abri des graves pénuries consécutives à la panne de l’usine de Keur Momar Sarr en 2013 

AN 3 Macky au banc des accusés, alors à vous de juger.

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