lundi 29 septembre 2014

Partons à la découverte de Dakar, avec les mots d'un Dakarois.


Dakar: code de la Route Nandité circulation, Boy Town

Dakar est une ville cosmopolite, un véritable multing-pot à la croisée des métissages culturelles, origines et croyances diverses et variées c'est une ville multidimensionnelle.
Dans les grands artéres comme dans ses marchés on y rencontre des visages ronds, minces et multi-formes, des "driankées", des barbies girls, des miss monde comme des chichis girls.



Mais commençons par l'architecture avant de parler de sa population.
Architecture :
Dakar, comme toutes les anciennes colonies Françaises garde jalousement un héritage architectural de cette époque de la place de l'indépendance en passant par l'avenue Roume, Avenue Lamine Gueye, etc. Les legs de styles coloniaux se dressent et marquent l'empreinte de l'occupant.
Bâtiments Coloniaux à Dakar:

  • Palais de la République
  • Building Administratif
  • Gouvernance et Préfecture de Dakar
  • Chambre de Commerce de Dakar
  • Ministère des Affaires étrangères
  • Ministère de l'Intérieur.
Avec une touche de modernité l'architecture Dakaroise est abstraite mais conserve un charme sans pareil, la ville est en perpétuelle construction voyant chaque jour des colosses de béton, de fer et d'aluminium poussé comme des champignons faisant la course à qui touchera le ciel le premier étage après étage
Ces bâtiments multicolores sont à l'image du peuple (wolofs, lébouspeulhsérrére, libanais, chinois, cap-verdiens, métisses) offre un spectacle de tableau d'art moderne.
Dakar n'a pas toujours était le symbole de cette ville exotique que les "Boy Town" se vantent et montrent leurs fiertés longtemps peuplées par les "lébous" avec leurs génies protecteurs (Leukeu Daour) et de leurs 12 «Penc», les rivages de cette presqu'île voient à l'aube du 16éme siècle les voiles de la colonisation se dresser sur les navires du colonisateur hollandais.


Marché Sandaga, Avenue Lamine Gueye
L'avenue du Président Lamine Gueye est le diaphragme de Dakar centre ville, du rond-point jusqu'à l'autoroute, c'est la plus grande et longue avenue de la capitale Sénégalaise.
Prise d'assaut dans les premières heures matinales par une houle humaine dynamique et active, venue faire bouger Dakar entre klaxons des longs files de véhicules, cris et quelques notes musicales ou versets religieux, Dakar se réveille voici le Dakar qui travaille.
De "lalou ourouss" littéralement lit d'or à Roukhou disquette (coin des jeunes filles) passant par Touba Sandaga, des marchands lèvent les rideaux des boutiques, les ambulants et vendeurs par terre s'activent et lorgnes d'un coin d'oeil les agents municipaux et volontaires de la ville de Dakar qui leur livrent un combat sans fin.
Au niveau de la boulangerie Sandaga des rabatteurs "cockseurs" acharnés cherchent des clients quittant le centre-ville s'adonnent joyeusement à leurs tâches quotidiennes qui est de remplir les taxis en partance pour les quartiers périphéries et de la lointaine banlieue.
Le partage de taxis par les clients est une pratique caractéristique de Dakar tout dans un atmosphère amical, chaque moment d'échange est un plaisir volé à la quiétude de ces voyageurs trop pressés, une fois à bord du taxi chacun donne ses impressions sur l'actualité nationale et internationale chacun tentant de convaincre.
Le Dakar by Night
Almadie, Ngor autrefois des villages lébous ensuite des quartiers résidentiels à cause de l'arrivée massive des nouveaux riches qui s'y bâtissent de grandes maisons avec un luxe insolent, perdent leurs tranquillisés d'antan pour aborder l'idéal du "où sortir à Dakar?" Avec leurs casinos, restaurants, hôtels et discothèques, ils sont devenus les quartiers incontournables de la fête et de l'événementiel.
Au Rond-point Almadie sur la route venant de Ouakam allant vers Ngor coupée par la route qui mène vers la pointe des Almadies trés avancée dans la mer, nous sommes au cœur du "The place to be" une fois à Dakar, évoluons dans le milieu du Dakar "by night" dont on ne se lasse jamais de suivre le ballet majestueux et incessant des voitures: de luxes, des taxis, des clandos, scooters etc. Qui déposent avec abnégations de jeunes Dakarois à la recherche de sensations fortes plus ou moins innocentes, l'offre sexuelle et la débauche existe, il ne faut pas le nier, mais ne doit pas masquer le vrai visage des Dakarois et des endroits magnifiques de la capitale Sénégalaise que nous allons tenter de vous faire découvrir par des publications hebdomadaires.


Pointe des Almadies 

un bon coin pour déguster des fruits de mers frais entre coquillages, crevettes "gambasses" et poisson, le spectacle de la mer qui s'embrase et du jour qui se consume face au soleil couchant les Dakarois apprécient la couleur turquoise de la mer qui dessine l'horizon au loin noyant leurs peines et leurs redonne l'espoir.

Note Importante :
-Dakar ou Ndakarou l'appellation locale, dont l'étymologie reste incertaine, peut-être dérivée de l'expression wolof «dëk raw» (la cité refuge en Wolof) ou encore de «daxar» (le tamarinier en wolof), sans doute parce qu'il y avait un grand tamarinier sous lequel palabraient des anciens. Mais la théorie qui sied le plus, selon certains chercheurs, c'est le nom étymologique «dëk raw», la cité refuge.
-Sandaga vient de "Sanda" un arbre proche du Baobab actuellement trés rare, il se trouvait à la place où est installé le marché de l'or à Sandaga (Lalou Wourous qui signifie littéralement lit d'or)
Si ce texte vous plait, laissez un commentaire et nous irons ensemble à la découverte de Dakar, du Sénégal et son peuple
Prochainement
L'oisiveté des Jeunes Dakarois, étiquette ou réalité (balle, Bal, Barada et Bol)?
Les bons coins à Dakar
Quelques mots et dialectes wolofs

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