Bien qu'hétéroclite et bigarrée la presse Sénégalaise n'offre que le même menu tel le "DIAGAN" des geôles Sénégalais.
Des bouts de seins d'un mannequin, une danseuse sans slip, un avocat ivre, un député surpris avec une fille, un journaliste homosexuel, une célébrité viole une gamine ou des politiciens se battent pour une fille voici là Une souvent désolante de la presse Sénégalaise.
Nul n'est à l'abri d'une tempête médiatique du parfait inconnu au marabout le plus respecté du pays, il suffit juste que tu sois lié de prés ou de très loin à une frasque, un fait divers pour que la machine s'ébranle le même petit article est partitionnée et saucissonné pour tenir les lecteurs ou auditeurs en haleine.
La population Sénégalaise raffole et se gave des faits divers d'un simple inconnu, des frasques d'un musicien ou les escapades sexuelles d'un politicien
Les rumeurs les plus folles sont présentées comme des faits avérés dans un français léger usant de figures de style pour garder le lecteur, impatient de savoir la fin de l'histoire souvent un tissu de mensonges de sources douteuses forgé de toutes pièces pour salir et calomnier un antagoniste, un adversaire politique ou des affaires.
Bien qu'il existe de la bonne graine dans cette corporation, il ne sera pas question pour moi de faire leurs louanges de même que je n'applaudis pas l'Imam après une bonne prêche c'est son devoir, il s'agit plutôt de dénoncer la race hors de contrôle et qui leur travail.
Des journalistes laxistes qui pratiquent le chantage, le recoupement de l'info est méconnu de la plupart d'entre eux qui ne sont intéressés que par le Boom!! Que fera l'article, sans se soucier des conséquences et dommages que peuvent subir la personne, sa famille et son entourage wolof dit souvent que (Fii yaw la égueu, doumane égou faa).
Si les plus vaillants journalistes préfèrent les bureaux climatisés de l'administration Sénégalaise qu'aux rigueurs et sérieux de leurs métiers les sans scrupules peuvent se réclamer des ayants droits d'un métier dont les lettres de noblesses tombent dans l'oubli.
L'omniprésence des politiciens, avocat, politologues ou sociologue adeptes de la subversion et de la contradiction dans les unes est une parure guerrière pour vaincre, convaincre et pour effrayer "l'ennemi" par la calomnie, l'accusation, révélations etc...
Ils sont de très bons clients après tout, tout est une affaire de vente et on ne produit que ce que le client aime.
Si ceux qui s'informent exigés des dossiers sur l'économie, la nature, l'agriculture, la culture, le sport et la réussite la presse allait s'y conformer bien qu'elle traite ces sujets, mais le désintéressement dans le traitement et le manque de matière paralyse le lecteur qui ne s'y prête même pas une attention.
Un voile opaque des députés empêchent le code de la presse de voir le jour bien qu'ils soient parmi les commanditaires des articles "assassins" ils mesurent l'étendue du désastre si une plus grande liberté lui est accordée sans organe de contrôle.
La presse a toujours était l'Autel du sacrifice et de la vendetta publique, elle façonne les leaders, les modèles et les self-made-mans, mais elle peut aussi les pousser au fin fond du canal 4 de Gueule tapée.
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