Insouciance et Insécurité - Le Joola qu'a-t-on appris depuis?
26 septembre 2002, une triste date pour le Sénégal, jamais nuit n'a été aussi pénible, jamais autant de vies n'ont été arraché à l'affection des Sénégalais amis, mère, pères, frère, fils, fille, oncle, nièce, etc.
La mer, elle qui d'habitude nous nourrit, nous apporte de la fraicheur et dessine l'horizon qui absorbe nos rêves de vie, de farniente et d'ailleurs, d'un coup nous montre une cruauté sans précédent avec une plaie béante que la vie et le temps tentent de penser pour atténuer notre douleur en vain.
On ne peut imputer l'entière responsabilité de cette naufrage, à la mer si silencieuse, il est légitime de poser la question fondementale.
Pourquoi s'est arrivé ?
La majorité des Sénégalais n'ont pas conscience de la gravité de cet accident malheureux qui a provoqué la mort de plus de 2 000 personnes alors que le JOOLA était conçu pour en transporter 550, constituant ainsi la plus grande tragédie de l'histoire du Sénégal et un des naufrages les plus tragiques du monde en temps de paix.
Comment les autorités du simple matelot en passant par le commandant jusqu'au chef d'état pouvaient-elles surcharger un ferry jusqu'à tripler son nombre recommandé ?
Pour comprendre cette tragédie, il faut comprendre le comportement des Sénégalais naïfs et bon croyants, il laisse tous ceux qui les arrivent au compte du destin et au bon vouloir de l'être suprême (DIEU), sans assumer leurs responsabilités et leurs actes.
Personne ne s'étonne et ne s'offusque qu'aucun procès n'ait eu lieu, aucune responsabilité ne soit située.
Qui a décidé de vendre 2.000 billets à la place de 550?
Pourquoi faire naviguer un bateau sans certificat de navigabilité et sans assurance ?
Comme si c'est normal de jouer avec la vie d'autant de personnes et de leurs familles.
Quelles leçons avons-nous appris de cet malheur ?
Si on fait un tour à Dakar, on a tendance que ce peuple est amnésique, oublie ses malheurs et efface d'un revers de main ses erreurs sans se remettre en question.
Les mêmes signaux précédant le naufrage du Joola, sont visibles : du "car rapide" hors d'age et roulant à vive allure en surcharge, des mini-bus "Tata" qui entassent les usagers comme des sardines, des gros-porteurs vieillissants qui suffoquent sous le poids de l'age et de la surcharge.
Comment un peuple aussi intelligent et averti peut insérer l'insouciance et l'insécurité dans son quotidien ?
Bon sang!! Refusez de vilipender vos vies sans lutter
vendredi 26 septembre 2014
Insouciance et Insécurité - Le Joola qu'a-t-on appris depuis?
A propos de L'auteur
Dagn Kumpa
Daalal Jaam! Je suis Dagn Kumpa (Le Curieux) bienvenue sur mon blog, j'y relate mes opinions, y partage mes positions, y fournis des informations, y dénonce des injustices, y combats l'impérialisme et les complots visant à déstabiliser le monde.
Je veille à ma façon sur le monde, vaut mieux en faire trop que pas assez.
« Ils avaient la Bible et nous la terre. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés. Quand nous les avons ouverts, nous avions la Bible et eux la terre » Jomo Kenyatta
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